C'est un médecin formé à la clinique, puis spécialisé pendant 4 à 7 ans, soit au total 11 à 14 ans de formation.
C'est un acteur stratégique de l'hospitalisation publique ou privée au travers de la permanence et de la continuité des soins.
Il a un rôle majeur dans le parcours de soins, en raison de sa position centrale.
C'est un chef d'entreprise, entouré en moyenne de 5 collaborateurs et investissant sur ses fonds propres pour acquérir et maintenir les équipements.
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Le dépistage : acteur majeur du dépistage du cancer, en particulier du sein par la mammographie qui décèle les tumeurs naissantes.
Il suit aussi l’évolution du fœtus par l’échographie et participe au dépistage de la trisomie.
Le diagnostic : urgences et traumatologie, maladies inflammatoires et infectieuses, cancers.
Le traitement : le médecin radiologue libéral a un rôle thérapeutique par des gestes interventionnels (tumeurs, artères, etc.) grâce à de nouvelles techniques d’imagerie médicale très “sophistiquées”, pour une prise en charge pluridisciplinaire et ambulatoire.
La santé publique peut-être définie de diverses manières :
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Depuis que l’imagerie médicale existe, elle n’a cessé de prendre une place de plus en plus importante dans la prise de décision médicale grâce à l’évolution technologique et l’expertise grandissante des médecins radiologues.
Ce rôle est tellement essentiel que, pratiquement à chaque étape du parcours du patient, le radiologue intervient. Qui pourrait imaginer un établissement de soins sans service de radiologie ?
Pour comprendre la place du médecin radiologue et son rôle essentiel dans la médecine d’aujourd’hui, il faut revenir aux débuts de l’imagerie médicale.
En 1895, Roëntgen découvre qu’avec des rayons X on peut produire une image radiologique. C’est le point de départ de notre spécialité. Au tout début ce furent des physiciens qui utilisèrent les rayons X pour générer une image radiologique médicale.
Rapidement, quelques médecins visionnaires ont compris que cette technique allait avoir un grand avenir mais la plupart étaient perplexes. Lorsque A. Béclère, père de la radiologie française, a décidé en 1896 de se consacrer à la radiologie, ses collègues, médecins des hôpitaux, l’ont interpellé en ces termes« tu déshonores le corps des hôpitaux en devenant photographe ». Le qualificatif aura la vie dure. Rapidement, et c’est dommage sans doute, bien que compréhensible, les activités des médecins dans le domaine vont être regroupées sous le terme d’électroradiologie, les « rayons » étant en quelque sorte devenus le dénominateur commun. Le champ de la spécialité s’en trouvait défini : il groupait l’électrologie, le radiodiagnostic et la radiothérapie. La dangerosité des rayons X et la difficulté technique de leur utilisation ont plus orienté ces médecins vers le côté technique de la spécialité que vers le côté médical. Le fossé entre les électroradiologistes et les cliniciens se creusait. Le cumul de plusieurs disciplines à forte composante technique conduisait inévitablement à une impasse. Elle accentuait en effet le poids de la technique au détriment de la composante médicale de la spécialité. L’espèce d’isolement dans lequel vivaient les électroradiologistes les avait menés à ne plus voir dans les clichés radiographiques que des images plus ou moins abstraites souvent difficiles à rattacher au contexte clinique.
En1958, furent publiés par le ministère de la santé publique des critères d’agrément des médecins spécialistes séparant, de façon officielle, la médecine physique, la radiothérapie, le radiodiagnostic. Durant les années 1955 à 1965, les radiologues devenus mono spécialistes, avec une technologie qui évolue, vont pouvoir se recentrer sur le médical en étant progressivement déchargés des contraintes techniques.
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La rémunération des médecins Radiologues est excessive ?
Les dépassements d'honoraires sont fréquents chez les Radiologues ?
Les Radiologues ne sont pas vraiment des médecins ?
Il faut réduire les tarifs pour combler le déficit de la Sécurité sociale ?
Les Radiologues s'équipent avec des machines coûteuses par souci "marketing" ?
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Le médecin radiologue est un médecin formé à la clinique, puis spécialisé pendant 4 à 7 ans. Les études sont parmi les plus longues : 11 à 14 ans en moyenne, dont au minimum 5 ans d'activité opérationnelle au sein du service public. Le médecin radiologue libéral est, de plus, en formation continue tout au long de la vie du fait des avancées technologiques et des évolutions réglementaires.
Le médecin radiologue libéral est un acteur stratégique de l'hospitalisation publique et privée au travers de la permanence et de la continuité des soins. Il a un rôle majeur dans le parcours de soins en raison de sa position centrale.
Le médecin radiologue libéral participe à la prise en charge du patient par le maillage territorial. 70 % des médecins radiologues libéraux exercent en cabinet de ville, 30 % exercent en établissement et assurent la permanence des soins dans les établissements privés.
Ce maillage territorial est apprécié par les médecins traitants (Sondage Imago – juillet 2009) :
C'est aussi un chef d'entreprise entouré en moyenne de 5 collaborateurs et investissant sur ses fonds propres pour acquérir et pour assurer la maintenances des équipements d’imagerie.